Résultat pour “Ancion”
Samedi 9 juillet à 10h30
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La librairie reçoit
Nicolas Ancion
à l'occasion de la parution de son
dernier roman
"Invisibles et remuants" ( Maelstrom.)
« Nous sommes entrés en résistance. Nous avons pris les armes. Vos armes. Et nous allons les retourner contre vous. » Le photographe Bruno Wagner accepte, pour un magazine prestigieux, de réaliser un reportage sur l'Espagne ravagée par la crise économique. Il retrouve dans les ruines du capitalisme spéculatif les représentants d'une humanité à vif, lessivée par des années de précarité et de colère, animés d'une rage décuplée par les humiliations. Le colonel Stadtler, lui, à la tête d'une unité des services secrets français, suit les traces d'un bioterroriste susceptible de déclencher une épidémie mortelle de masse. Entre paranoïa et crainte d'un massacre aveugle, il devra mettre à l'épreuve ses ressources et son intégrité afin d'éviter la catastrophe. Nicolas Ancion nous livre ici un roman haletant, au carrefour des genres, pointant sous le thriller les rouages implacables de notre modernité.
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http://www.librairie-motsetcie.fr/
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SAMEDI 8 JUILLET, LITTÉRATURE JEUNESSE À L'HONNEUR
Roman jeunesse, à partir de 12 ans

Un été cathare
Aude part en vacances au coeur des Corbières chez une vieille tante des plus originale. Est ce l’anneau qu’elle lui offre, ou bien l’ambiance mystérieuse qui règne, chaque nuit va entraîner Aude au Moyen Âge et lui faire revivre l’histoire des cathares. Et puis dans ces vacances pas ordinaires, il y a aussi Quentin avec sa moto, et leurs folles échappées sur les routes des Corbières.
Ces vacances marqueront à jamais Aude qui repartira chez elle mûrie, changée par tout ce qu’elle aura vécu. Un roman palpitant rempli d’aventures qui fera découvrir aux jeunes lecteurs l’histoire des cathares.
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Ce livre m'intéresse, je le commande chez mon libraire:
l'homme qui valait 35 milliards
L’HOMME QUI VALAIT 35 MILLIARDS*
Nicolas Ancion
(L.Pire)
Un polard comico-sidérurgique politiquement incorrect.
Octavio travaille depuis toujours dans un haut-fourneau à Liège quand on annonce aux ouvriers la fermeture de l’usine .
La caméra de la télé locale filme les larmes d’Octavio. De quoi créer un électrochoc chez
son ami Richard, un artiste plasticien un peu raté. Il n'en démord pas, il faut qu'Octavio rencontre Lakshmi Mittal, authentique milliardaire et
grand patron d'Arcelor Mittal, pour qu’il lui fasse comprendre certaines réalités de la vie ouvrière. Dans l’espoir de changer l’ordre des choses pour des milliers
d’ouvriers, faire le coup du siècle et réaliser l’œuvre de sa vie, il met sur pied un plan audacieux : enlever le magnat de l’acier et le contraindre à réaliser des œuvres d’art
contemporaines. Le combat semble perdu d'avance, raison de plus pour s'y investir. Pendant une journée, le kidnappeur, aidé d'amis hauts en couleur (toxico, père de toxico, permanent
syndical, politiciens, éminence grise socialiste …pathétiques mais tellement sympathiques !) contraindront Mittal à réaliser des œuvres de plus en plus absurdes ,le tout filmé par une
ancienne équipe de Strip-Tease. L’emblématique patron indien en deviendrait presque
humain.
Avis du libraire : Du culot, de l’imagination et … quel talent ! C’est surréaliste mais l’histoire est tellement bien ficelée qu’on y croit et en plus c’est très drôle. (Euh…non ! je n’écris pas sous la contrainte !!)
* Mittal ne vaut plus que 17 milliards, paraît-il, c’est la crise pour tout le monde !
Extraits
« Si tu vois pleurer un bébé, il faut changer ses couches; si tu vois pleurer une femme, il faut changer son amant; si tu vois
pleurer un homme... il faut changer le monde »
« Ce qui m'intéresse, moi, c'est de savoir combien vous valez, vous, dans ce monde-ci. Vous et rien que vous. Ça m'intéresse de savoir à combien exactement vous vous estimez. »
« Quand vous parlez de maintenir la confiance des actionnaires, c’est une manière de présenter les choses. Les dividendes ont surtout pour effet de rétribuer grassement votre propre patrimoine […] »
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Et en prime une réflexion de l’auteur :
« Parfois, on aimerait que les histoires qu'on invente
ne soient pas de pures fictions. »
Nous sommes tous des playmobiles
NOUS SOMMES TOUS DES PLAYMOBILES
Nicolas Ancion
(Le Grand
Miroir)
Ce livre est un recueil de 10 nouvelles merveilleusement ficelées qui se situent toutes à Bruxelles et sont ancrées dans la réalité belge. Pourtant ne sommes-nous pas tous ces petits bonshommes colorés qui s’agitent, dérisoires et vains, dans leur ville de plastique ?
Il y a ces deux jeunes anarchistes qui kidnappent un académicien français un peu trop féru de grammaire pour leur goût et qui le forcent à admettre sous la torture qu’on peut employer le conditionnel avec ‘si’ et l’indicatif avec’ après que’… si on en a envie. Il y a cet ex-détenu engagé chez un éditeur pour emballer des livres de poésie tellement nuls qu’il décide de les gribouiller d’inscriptions vengeresses. Il y a encore ce vieux solitaire qui ne rêve que de voir la charmante serveuse du café qu’il fréquente quotidiennement s’intéresser un peu à lui et à son modeste secret. Il y a cet homme qui choisit une opportunité sordide pour changer le cours de sa vie conjugale.
Chaque nouvelle, habilement construite, écrite dans une langue pleine de verve et de cocasserie (« Cynthia… qui passait plus de temps sous le banc solaire que sur les bancs scolaires »), émaillée de quelques figures de style savoureuses (« La matinée fila comme un bas de femme ») nous réserve son lot de surprises. Critique acerbe et drôle de notre société, ce livre cultive le goût de la provocation, du canular et de la dérision.
Avis du libraire : Cynique, fantaisiste, jouissif…un vrai régal !
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EXTRAITS
"Je le savais bien, moi, qu’il y a une justice qui veille au grain.
Il faut juste lui laisser le temps. Et se tenir prêt à chaque instant. Parce qu’au moment où elle prend sa balance en main, la justice, il faut être là pour appuyer un grand coup sur le plateau, sans hésiter. Puisque la justice a les yeux bandés, il faut en profiter. Il faut l’aider à faire son travail "
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"Si je vous confie un secret est-ce que vous êtes capable de le garder ? Je veux dire de vraiment le garder rien que pour vous. De ne le partager avec personne…
Je vous pose la question comme ça, directement, parce que moi, autant vous l’avouer tout de suite, je ne m’en sentirais pas capable du tout. Suffit qu’on me dise quelque chose d’intéressant, d’intime surtout pour que j’aille le répéter au premier venu. Ca me brûle la langue comme le sel sur la queue d’une limace. C’est plus fort que moi, faut que je partage "
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" Pour changer le monde…moi je le dis et je l’écris : il suffit de changer de chemise.
Si je n’avais pas eu cette réunion importante ce jeudi-là avec les acheteurs de Carrefour, si je n’avais pas mis ma chemise bleu clair avec les fines lignes blanches, si je n’étais pas descendu en vitesse manger un durum sauce samouraï, si je n’avais pas mordu aussi fort en plein milieu de la crêpe , si la viande d’agneau ne s’était pas dérobée sous la pression de mes dents, si l’un des morceaux n’était pas tombé pile sur ma cravate et s’il n’avait pas glissé vers la gauche, il n’aurait pas maculé en une traînée blanchâtre et huileuse, tout un pan de ma chemise. Et ma vie n’aurait pas basculé "
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"Oh ça allait déjà beaucoup mieux pour Fabian. Son cœur battait plus raisonnablement .Cynthia n’était plus que ce qu’elle aurait toujours dû être : une décolorée traitée à l’autobronzant, plus fréquentée qu’une bretelle d’autoroute qui passait plus de temps sous le banc solaire que sur les bancs scolaires . Fabian se jeta sur le sol, posa ses mains à plat sur la moquette, les pieds joints sur le rebord du lit et entama une série de cinq cents pompes pour se remettre en forme"